La biodiversité est souvent le parent pauvre dans les réflexions menées dans des pratiques agricoles, même en agriculture biologique, ou en agroécologie.
Et pourtant, la richesse tant au niveau de la flore que de la faune est un puissant allié de l’agriculteur ou l’agricultrice. Je suis seule sur ma ferme en tant qu’humaine mais je dispose d’une équipe de milliers d’individus, sur la terre, sous la terre, dans les airs… qui m’épaulent très efficacement au quotidien.
J’ai bien conscience avoir la chance d’évoluer dans un milieu qui a pu conserver une bonne partie de cette richesse (mais je sais aussi que c’est par comparaison que ce milieu paraît si riche et qu’il a dû très certainement s’appauvrir lui aussi ces dernières décennies). Une fois le constat initial posé, il faut réfléchir à comment préserver tout cela et en même temps assurer une production agricole.
La diversité de la flore
C’est forcément par là que j’ai commencé l’examen de mon futur terrain de jeux 😉
Nous sommes sur un sol calcaire dolomitique comme je vous en ai déjà parlé dans un précédent billet. On trouve ainsi une plus grande variété que sur des sols schisteux par exemple.
Au niveau des arbres, on peut trouver des chênes blancs et verts, des châtaigniers (peu nombreux), des noyers (et on peut cultiver dessous, promis !), des tilleuls, des érables, des aulnes glutineux, des frênes, des pins, des genévriers, quelques cades…
Dans la catégorie arbustes : noisetiers (mais pas beaucoup de noisettes 🙁 ), cornouillers (mâles et sanguins), prunelliers, aubépines, églantiers… j’en passe car la liste serait longue.
Côté des plantes herbacées, je ne pourrai là aussi vous dénombrer qu’une petite partie que ce que je trouve sur mes terrains. Je vous parlerai donc de celles que j’utilise le plus dans mon activité ou en auxiliaire de mes cultures : thym, sarriette, ortie, lierre terrestre, millepertuis, carotte, lavande aspic, prêle, fraise des bois (ça c’est pour être de bonne humeur 😉 ). Des botanistes avisés vous dénombreraient plus de plantes encore (euphorbes, rue, plantains pour les plus connus des amateurs) mais la liste est trop longue pour figurer ici. N’hésitez pas à vous rapprocher de certain(e)s comme mon amie Florence de Lo Gafarot qui a parfois organisé des visites botaniques sur notre ferme.
La diversité de la faune
Elle est plus ou moins visible selon à quelle échelle on observe mais si on prend un peu de temps, on ne peut qu’être sous le charme !
Je ne pourrai pas vous préciser les noms des animaux que je croise sur mes terrains car mes connaissances sont beaucoup trop limitées dans le domaine mais encore une fois, je vous invite à venir voir de vous même à l’occasion des visites organisées à la ferme l’été ou sur rendez-vous le reste de l’année.
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